Catégorie : Témoignages

Témoignage

Je suis née dans les années 80 en France, à une époque où la dyspraxie était inconnue du corps médical. 

Dès toute petite, mes parents avaient remarqué que quelque chose n’allait pas (je suis cadette, j’ai un frère aîné). 

Je prenais les obstacles de plein fouet, je n’avais aucun réflexe de m’écarter devant un caddie ou un quelconque danger. J’ai donc eu des lunettes dès mon plus jeune âge, mais mon défaut n’était pas que visuel.

Je me souviens d’une nuit où, voulant me relever pour chercher un mouchoir -je devais avoir environ 3 ans, peut-être un peu moins- je me suis levée hors du lit, j’ai atteint la porte de ma chambre, ai levé la main pour attraper la poignée, mais elle m’échappait. J’attrapais à côté de la poignée, mais j’étais persuadée que mon geste me permettait de l’attraper.

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Témoignage au sujet d’un cursus scolaire du CE2 au CAPES (2019)

Adhérent à l’association depuis un certain nombre d’années, je tenais à faire un compte rendu peut-être utile pour les autres adhérents de l’ensemble des difficultés et des moyens mis en œuvre pour les contourner et pour gérer un dyspraxique. Il existe de nombreux témoignages concernant les jeunes dyspraxiques mais beaucoup moins pour ceux qui se retrouvent dans les études supérieures.

Le dyspraxique s’appelle Jean Pierre (prénom fictif), je suis son grand-père et pour des raisons conjoncturelles difficiles à résumer ici je me suis chargé de son éducation scolaire a/c du CE2. Il a 23 ans à ce jour. J’ai été professeur agrégé de sciences physiques.

Jean Pierre a toujours été intéressé par les sciences. Très passionné par les études il a toujours été un très bon élève 12 félicitations sur 12 jusqu’en 3ème. A la fin du cycle 4 on commence à se rendre compte que sa dyspraxie va lui jouer des tours même si jusqu’ici il a compensé le trouble. Il n’a bénéficié de 1/3 temps seulement pour le DNB. En seconde on oublie le tiers temps, il passe en 1ère S. Résultats toujours élogieux mais…écrit de français du bac. Il obtient 6/20 ! Douche froide. Les copies récupérées au rectorat montrent que le(la) correcteur(trice) n’a pas lu, trop pénible, écriture trop difficile à déchiffrer. Je reprends la copie sur ordinateur et la confie à un ami professeur de français pour la corriger sans lui en indiquer les raisons. Il la note à 14/20. Conclusion, ne pas hésiter à faire appel à un secrétaire dans le cas des dyspraxiques et pour les examens. Cette note plombe les résultats finaux mais le bac S est obtenu avec mention B à l’aide d’une AVS pour la copie (18/20 en SVT !).

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Je n’ai pas dit mon dernier mot

Retrouvez le témoignagne de Anne-Fanette et Alex CASTAGNIER dans le livre « Je n’ai pas dit mon dernier mot – Le combat d’une mère » paru aux Editions Nombre7 en Décembre 2018.

Extrait :

« – Alors maman, je suis normal ?

Ces mots me cassent en deux, je me demande ce qui se passe dans sa tête, je sais qu’il souffre, mais quelque part, cette souffrance le fait mûrir, comprendre plein de choses, accepter la différence, ne jamais juger…, essayer d’aider les autres au lieu de les enfoncer et s’accrocher, ne jamais s’avouer vaincu… Je réponds tendrement :

– Tu es plus que normal, mon chéri, tous ces examens le prouveront. Tu verras.

Puis je reprends :

– Il y a juste un petit rien qui ne fait pas son travail dans ta tête, mais ce n’est pas grave. On peut vivre avec. Il faut juste être un peu plus courageux que les autres, mais tu l’es, alors il n’y a pas de problème.

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Le témoignage de Patricia : une maman face à la dyspraxie de ses enfants

« Manon est née prématurée à 7 mois et ½. Après 3 semaines en néonatalogie, tout allait bien, elle évoluait normalement et prenait du poids… A l’âge de 2 ans on l’a mise à la crèche. Elle commençait alors à marcher mais elle ne se mettait pas debout toute seule.  On nous avait dit à l’époque qu’elle avait une hypotonie générale. La crèche nous a alors demandé de consulter une psychomotricienne, ce qui nous a conduits à un suivi pluridisciplinaire (kinésithérapeute, orthophoniste) au CAMPS (Centres d’Action médico-sociale précoce). Malgré la bonne prise en charge par les spécialistes, nous ne comprenions pas la cause du manque de tonus généralisé de notre fille (…) »

Lire le témoignage sur 66millionsdimpatients.org

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