Témoignage de Corinne 40 ans

Bonjour, voici mon histoire: J’ai 40 ans. Suite à mon divorce , j’ai commencé une thérapie . Lors de nos entretiens, la thérapeute pense avoir décelée chez-moi des troubles psychomoteurs. J’ ai bien entendu fait valider cette découverte par une psychomotricienne.

Elle a confirmé (c’est tout récent, 15 jours…) que j’étais dyspraxique . Elle m’a avoué n’avoir vu dans sa jeune carrière, que 3 adultes.!!! Elle m’a aussi donné le nom de votre site – très intéressant d’ailleurs !

Je vous contacte donc pour témoigner en tant qu’adulte…Ce qui est assez rare, j’ai cru comprendre… Le fait de savoir ne va pas transformer ma vie ! En revanche, c’est très important pour moi. car dans certains domaines je me suis toujours trouvé très nulle et je me dévalorise énormément.

Tout ce qui est moteur… comme la pratique de certains sports m’est difficile. Je comprends que je ne vais pas me changer mais au moins, en sachant que j’ai un léger handicap, je peux doser mes efforts.. C’est à dire forcer quand c’est possible et laisser tomber si c’est trop ardu… j’avais des grands moments de fatigue et de baisse d’énergie, couplés avec des accès de découragements. Le fait de savoir que je n’y suis pour rien va beaucoup m’aider à lâcher prise.

Depuis que j’ai connaissance de mon handicap, je gère les choses différemment et je ne me dévalorise plus …comme je vous l’ai déjà dit, c’est en commençant la danse africaine que je me suis à nouveau trouvée devant des difficultés d’apprentissage énormes… j’entends ce que me dit le professeur mais je n’imprime pas.

Les mouvements bien que pas forcément compliqués ne coulent pas! Je ne sais pas où mettre mes pieds, je me sens gauche… De plus ma fille de 3 ans présente peut être des signes elle-aussi.  

J’ai cru comprendre qu’on ne savait pas grand chose ..mais que c’était certainement génétique . Je l’emmène faire un bilan dans quelques semaines, si je ne me trompe pas nous allons pouvoir l’aider alors qu’elle est très jeune et surtout je peux la comprendre !!!

Voilà à bientôt.

Corinne

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